Ata, tatoueuse de profession, 28 ans.

Ces dernières années, j'ai souvent eu l'impression d'être réduite à ma profession, c'est pourquoi j'ai décidé après une introspection forcée par le confinement de retourner à ces sources qui m'ont amenée à pratiquer l'ornement corporel. 

Depuis toute petite, je tiens un crayon. Certains diront que j'ai ça dans le sang car mon père est artiste peintre. J'attribuerai plus cela à ma timidité maladive et à une hyper-sensibilité parfois handicapante: comment s'exprimer face à l'Autre? Comment se faire comprendre sans se faire embarquer par l'impulsivité des émotions? Comment faire ressentir ces sentiments puissants, parfois violents, sombres ou colorés qui nous parcourent et nous inondent?

C'est ainsi que dans mon coin, j'ai appris le dessin, en autodidacte, en observant l'immensité du Monde et ses nombreuses inspirations. Les rencontres de la vie mais aussi le parcours que j'ai choisi m'ont permis d'établir mon propre style et de continuer à le nourrir, à le faire évoluer vers cette quête du vivant, du mouvement, de la transition et de l'énergie. Je suis d'ailleurs reconnaissante envers mon entourage qui a su éveillé et stimulé ma curisioté. Cette dernière m'a ouvert d'incroyables portes inattendues sur des civilisations différentes, des modes de vie alternatifs mais aussi d'innombrables gens incroyablement inspirants. 

En mêlant leurs univers à mon monde, je vous présente aujourd'hui, humblement, le fruit du travail de ces dernières années. 

Bien à vous,

ATA

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